Description: Cette couche de données décrit les zones pour lesquelles des contraintes physiques liées aux éboulements s’appliquent.
Les contraintes physiques liées aux éboulements sont caractérisées par deux zonages différents :
- les périmètres rouges correspondant aux zones de contraintes majeures pour l’urbanisation
- les périmètres noirs correspondant à la localisation des parois abruptes ou rochers affleurants
Les versants où l’inclinaison de la pente est supérieure à 30 degrés sont catégorisés selon le degré de contraintes urbanistique qu’ils engendrent. Ils constituent une contrainte géotechnique « simple » Ils ne constituent pas, en eux-mêmes, une contrainte géotechnique majeure pour l’urbanisation au sens du CoDT.
Cette couche est le résultat d’une seconde étape du travail qui a consisté à définir des zones de contraintes majeures sur base des versants identifiés comme particulièrement sensibles. Les parois rocheuses présentant un risque possible pour les constructions humaines localisées à proximité, ont été mises en évidence. Un travail de terrain plus approfondi a alors été effectué afin de fixer un niveau de risque pour les versants et de délimiter des périmètres au sein desquels des contraintes liées aux éboulements sont vraisemblables.
Les aires ainsi délimitées n’impliquent pas nécessairement l’interdiction d’y construire, mais elles avertissent d’un niveau de risque qui doit faire l’objet d’une étude géotechnique spécifique. Les pouvoirs publics veilleront à en avertir les candidats bâtisseurs.
Plus d'informations sur cette donnée : http://geoportail.wallonie.be/catalogue/2ee5842e-df8b-41a6-824a-2c3d8a90fbf0.html
Description: Cette couche de données identifie les versants dont la pente est supérieure à 30 degrés.
Les versants ont été localisés au cours d’une étude commanditée par la Région Wallonne sur des zones urbanisables au plan de secteur et le long des voies de communication.
Une classification de tous ces versants a été effectuée sur la base de critères d'instabilité, relevés sur le terrain et enregistrés sur une fiche descriptive par versant.
La publication a nécessité la définition de trois classes pour caractériser l'intensité du risque qu'ils engendrent :
- Les versants à risque élevé. Ils ont une cote supérieure à 350 points et sont au nombre de 29. Ils sont représentés sur la carte par la teinte orange et doivent retenir une attention toute particulière de la part des décideurs. Des parties importantes sont subverticales et présentent des affleurements de roches débitées dont les éléments se détachent régulièrement. Toutefois, les contraintes sont fort variables suivant la localisation des parois rocheuses particulièrement sensibles sur le versant et suivant la disposition des constructions par rapport à celles-ci. C’est pourquoi de telles parois ont été mises en évidence (voir 2.1.2. et 2.2.) et ont été décrites plus en détail dans la seconde phase de la convention.
- Les versants à risque modéré. Ils ont une cote comprise entre 200 et 349 et sont au nombre de 264. Ils sont repris sous la teinte saumon et ne doivent, bien souvent, cette cote élevée qu’à leur hauteur maximale qui joue un rôle déterminant. Ces versants possèdent des pentes régularisées, une végétation importante et souvent arbustive. Toutefois, quelques-uns d’entre eux présentent localement des affleurements rocheux particulièrement sensibles, souvent de faible étendue, qui sont également mis en évidence et décrits plus en détail dans la seconde phase de la convention.
- Les versants à risque faible (cote inférieure à 200) sont majoritaires (1534) et repris sous la teinte saumon clair. Généralement, ces versants ont des pentes ne dépassant pas celle de l’éboulis de gravité, ne présentent pas d’affleurement de roches nues et sont protégés par une couverture végétale le plus souvent arbustive. De ce fait, ils ne présentent aucun risque d’éboulement sensu stricto, mais ceci n’écarte pas la possibilité de glissement de terrain.
La partie « Généalogie » de la fiche descriptive contient les détails sur la méthode de calcul de ces cotes.
Cette couche a ensuite permis de délimiter les périmètres de contraintes aux abords des parois sensibles recensées sur le terrain et de décrire le risque encouru par les constructions humaines.
Plus d'informations sur cette donnée : https://geoportail.wallonie.be/catalogue/f4e3709c-fdda-452e-b723-7ad55e584f1f.html