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Cette couche de données met en évidence les stations forestières plus ou moins bien approvisionnées en eau selon trois niveaux d’apport d’eau.
Dans le cadre de la révision du Fichier écologique des essences et du Guide de boisement, les deux principaux outils à disposition du gestionnaire pour la bonne adéquation essence-station forestière, une carte des classes d’apports en eau a été générée d’une part pour servir d’outil pratique à tout gestionnaire forestier et d’autre part pour s’intégrer dans la clé de détermination des niveaux hydriques caractérisant la disponibilité en eau du sol (cf. carte des niveaux hydriques).
En fonction de sa position dans le relief, une station forestière est plus ou moins bien alimentée en eau. En effet, les écoulements d’eau (souterrains, de ruissellement, etc.) vers une station sont accélérés, ralentis, voire constant en fonction de la forme du relief local. L’apport d’eau d’une station est également influencé par le type de sol en présence ou la proximité d’un cours d’eau ou d’une zone de source. En forêt, il n’est pas toujours aisé d’interpréter la situation topographique d’une station en vue de lui attribuer une des classes d’apports d’eau définies dans le nouveau Fichier écologique des essences. C’est pourquoi, cette carte se veut être un support permettant de diriger l’analyse stationnelle. La carte des niveaux hydriques tire également parti de cette couche de données.
Dans le Fichier écologique des essences, trois classes d’apports d’eau ont été définies en fonction de la topographie :
- Classe A : la zone "sans apports d’eau latéraux". Cette zone correspond aux sols des plateaux ou de pente (milieu de pente, hauts de versant, convexités). L’humidité du sol de ces zones dépend des pluies, de la capacité de rétention et de percolation des sols. En fait, le relief fait que les eaux d’écoulement s’évacuent aussi vite qu’elles n’arrivent. Certains de ces sols peuvent être gorgés d’eau en période pluvieuse (hiver et début de printemps) et relativement asséchés en période chaude (été). Ces derniers sont appelés sols à régime hydrique alternatif.
- Classe B : la zone "d’apports d’eau variables". Il s’agit des sols des bas de versants, replats, concavités, vallons qui sont des positions topographiques réalimentées en période pluvieuse par les écoulements provenant des versants adjacents. Le niveau hydrique qui découle de cette classe d’apport d’eau est amélioré par rapport à la classe A.
- Classe C : la zone "d’apports d’eau permanents". Cette classe reprend les sols constamment approvisionnés en eau du fait de leur situation topographique de fond de vallée et de la présence d’un cours d’eau ou d’une zone de source à proximité.
Le résultat cartographique des classes d'apport en eau est un raster généralisé de 10m de résolution, spatialement continu sur l'ensemble de la Wallonie. |